dimanche 22 août 2010

Obésité infantile


En se fiant sur l’état actuel du réseau de la santé auquel plus de 40 pour cent du budget provincial est consacré, on a d’autre choix que de se demander où nous en serons dans quelques années. Population vieillissante, dénatalité observée dans les années passées, un simple calcul logique nous en donne les lignes principales.

Ces lignes de calcul de base risquent d’être bouleversées par un intrus sournois et le résultat final pourrait bien ne pas correspondre à leurs simplicités et à leurs logiques. Je veux parler ici de la mauvaise santé et de l’obésité grandissante observable chaque jour chez les enfants d’aujourd’hui; les payeurs de demain.

Chaque fois que je sors de chez nous et que je me présente à quelque part, c’est inévitable, je suis certain de voir bon nombre d’enfants et d’ados en important surplus de poids.

Je ne veux nullement parler ici d’esthétisme mais bel et bien de santé. Quand est-ce que les parents vont réaliser qu’ils hypothèquent gravement la santé de leurs enfants. Ces enfants condamnés au diabète, aux maladies du cœur, les blessures dues à la mauvaise forme physique etc. Ensemble de problèmes qui risque de se traduire entre autre par de l’absentéisme au travail et une importante augmentation de la pression sur le réseau de la santé. Problèmes qui n’auront d’autres résultats que de faire grimper les frais de tout azimut d’une façon exponentielle.

Je suis toujours triste de voir un enfant en surplus de poids car je ne peux que voir en lui un enfant mal aimé et un futur individu malade. Désolé de voir un enfant victime de l’irresponsabilité d’autrui.

Pour ceux qui auraient tendance à ne voir aucune responsabilité parentale dans cet état de fait je les invite à regarder le panier d’épicerie des ces jeunes victimes et les habitudes de vie inculquées.

La santé n’a d’autre chemin que celui de la bonne nutrition et l’activité physique; carence importante dans trop de foyers québécois.

Pour terminer je m’adresse à ceux qui sont choqués par mon opinion, dites vous bien que je m’en fous car ce type de mauvais traitement infligé aux enfants est encore plus choquant à mes yeux et que j’ai toujours plus de fierté à prôner le bien plutôt qu’à défendre le mal.