samedi 12 juin 2010

Gagner la vie des autres

Québec, terre d’accueil pour les travailleurs et les investisseurs qui désirent y faire des affaires et gagner leur pain quotidien. Bienvenue à tous!

Ce qui se cache derrière ces belles paroles c’est: venez vite dépenser votre argent dans notre puis sans fond, car nous avons besoin de plus en plus de poissons pour remplir les coffres de l’état qui dépense à qui mieux mieux au nom d’une collectivité et des fonctionnaires qui en veulent toujours plus.

On ne parle pas ici des amis du parti qui s’en mettent plein les poches. Les amis du parti... Je croirais entendre un soviétique à l’époque de la guerre froide où le communisme régnait sur sa grande nation, où tous vivaient pour un et, où tous visaient l’égalité et l’homogénéité des uns et des autres.

Jusqu’à quand, nous, les quelques 42% de québécois payeurs d’impôts seront capables de payer? On nous coupe nos salaire chaque semaine avec la régis des rentes, impôt provincial, fédéral, assurance emploie, assurance médicament ou assurances groupe, qui est une assurance privée soit dit en passant, assurance parentale, vieillesse etc... Taxes sur l’alcool, l’essence. Taxes de 13% sur les produits et services et combien j’en passe. On a fait grimper en flèche le prix du permis de conduire auquel on ajoute les augmentations de prix des plaques automobiles et de motos.

Comment est-il possible que celui qui détient un monopole aussi important puisse en arriver à se diriger vers la faillite? Comment un gouvernement qui détient le monopole pourvu de la formule la plus rentable puisse en arriver à justement ne plus arriver? Je ne parle pas encore des frais d’électricité et des augmentations prévues par Hydro-Québec. Si je réussissais à faire de même avec mon budget personnel, le gérant de ma banque ferait partie présente de ma vie à chaque jour qu’il me serait permit de vivre.

Si on ajoute à ça les coûts reliés à l’hiver, j’en arrive à me demander si il ne serait pas plus avantageux d’aller travailler à petit salaire au Mexique, car en bout de ligne, la différence du pourcentage de mon salaire qu’il me reste après avoir payé pour les obligations que la vie au Québec m’impose, est très faible.


En plus d’être étouffé par les coûts qu’on me fait payer, voilà que ceux que je fais vivre avec mon argent, c'est à dire le secteur publique, et qui dans biens des cas ont des conditions de travail beaucoup supérieures aux miennes, menacent de me prendre en otage en paralysant des services essentiels monopolisés par ceux-ci, le tout, dirigé par des organismes capitalistes sauvages que j’ai nommés "syndicat" qui se cachent derrière les vertus du socialisme pour se donner bonne image.

Je ne ferai pas partie de ceux qui festoieront la St-Jean car je n’ai rien à fêter, parce-que dans le fond, il n’y a aucune fierté à fêter. Maintenant veuillez m’excuser car je dois quitter pour le travail. Je dois aller gagner la vie des autres.

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