dimanche 13 juin 2010

L’utopie de la gauche québecoise


La gauche québécoise, à l’image du parti Québec Solidaire, n’a que de bonnes intentions. Pouvons nous le leur reprocher? Jésus n’a-t-il pas dit que la vraie religion était d’aider la veuve et l’orphelin? Malheureusement, pour ma part, cette idéologie socialiste tel que présentée est dépourvue de sens. C’est comme le chien qui court après sa queue. Pour donner il faut avoir et pour avoir il faut recevoir. Qui commence?

J’imagine mal de combattre la pauvreté en prônant l’augmentation des primes d’aide sociale, par l’obtention de frais scolaires bon marchés ou en offrant toujours plus de services gratuits en pigeant dans le porte feuilles des travailleurs. Ceci n’équivaut seulement qu’à entretenir et non à combattre la pauvreté. C’est construire une économie stagnante et non productive qui tout ou tard s’effondrera. Les besoins de la classe moyenne, celle qui est la plus touchée par les perceptions de toutes sortes, sont de plus en plus criants. C’est à cette classe qu’on impose l’appauvrissement pour une soit disant création de richesse. Un enfant pense qu’il suffit de se présenter au guichet automatique pour avoir de l’argent. L’idéologie gauchiste croit de même avec le gouvernement. On oublie facilement l’effort de celui qui apporte l’eau au moulin.

C’est en passant par la responsabilisation et la pro activité individuelle. C’est aussi par la création d’emploi qu’on combattra la pauvreté. Ce qui implique que certaines gens feront plus d’argent que d’autre. Il y aura toujours des plus riches et des plus pauvres.

Au lieu de prôner l’augmentation des charges sociales, pourquoi ne pas venir en aide aux entrepreneurs, qui eux, à leur tour, contribueraient d’une manière certaine à la création de la richesse et ainsi aider les plus démunis en augmentant l’accès à un salaire régulier. Diminuer les charges sociales tout en augmentant les revenues de l’État par ces nouveaux payeurs de taxes et d’impôts, bonifierait les moyens du gouvernement pour rembourser la dette sans cesse grandissante (ce qui à mon sens est impossible). Ça permettrait d’accroître les efforts en recherches de toutes sortes et faire du Québec un leader planétaire dans l’innovation et les technologies de pointe.

Le paradoxe du socialisme tel que présenté par certain groupe, c'est qu’au nom de l’individu et l’utopie de l’égalité, trop souvent le bien être et l’avenir de la collectivité sont mis de côté ce qui est contraire à sa base idéologique.

Malgré le fait que je considère l’idéologie socialiste quelque peu rêveuse voir irréaliste, il n’en demeure pas moins qu’elle a une place. Elle contribue, à sa façon, au maintient d’un meilleur équilibre des forces. Par contre, porter le socialisme au pouvoir ou lui donner trop d’importance est un luxe dispendieux dont peu de pays dans le monde ont les moyens de se payer. La gauche est l’illusionniste qui utilise la vertu comme illusion pour émerveiller.

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