dimanche 13 juin 2010

Si le Nascar était québécois

voilà comment se déroulerait une course de Nascar québécois. La course par excellence du gouvernement et de la machine étatique québécois parce-que les voitures tournent en rond.

À la ligne de départ on commencerait par chialer parce-que la voiture bleue a 3 livres et demi de moins de pression d'air dans ses pneus que la rouge. Tous égaux!

Il y aurait au moins trois faux départs. Un premier faute d’avoir vue le signal du départ pour avoir les yeux et les oreilles bouchés. Un second parce-que la voiture rouge a un commanditaire de plus que la bleu, ce qui vaudra des manifestations dénonçant la richesse de la rouge. Ensuite viendraient les manifestations des pilotes contre les propriétaires d'écuries. Ils voudraient le 3/4 des profils. Par-contre pas question d’assumer quand il s'agit de pertes. Les propriétaires sont riches, qu'ils payent criss.

Puis enfin le départ se donne au grand bonheur de la foule mis de côté malgré qu'elle paye de ses poches une grande partie du salaire des pilotes.

Une voiture, la rouge, part de l'avant les gaz à fond. Trois autres ne roulent qu'à 50 km/h. Ils se foutent de ne pas gagner car ils sont payés de toute façon, à quoi bon de se défoncer? Cinq partent de reculons. Comment pourraient-ils imaginer gagner. La compétition? Trop dangereux. Tout d'un coup qu'ils perdraient en essayant de gagner, vaut mieux ne pas prendre de chances. De toute façon gagner c'est trop d'implication. Ça demande beaucoup trop d'efforts... Il est préférable d'aller de reculons que de l'avant pour ne pas risquer de perdre les acquis. De toute manière à leur mort ils ne seront plus là. Au diable les générations futures.

Voyant cela, les propriétaires décident de faire appel à des pilotes privés. Un tollé s'élève de la part des pilotes et à la grande surprise de tous, aussi de la foule. Malgré le fait qu'on risquerait d'améliorer le spectacle, on s'objecte contre l'idée. Pauvres pilotes scande la foule. Le spectacle est platte, car une course sans compétition n'est plus une course mais comment imaginer d'appauvrir ces incapables.

Puis après plusieurs jours et des dépassements de coûts importants, les 50 tours sont enfin complétés et la rouge gagne. La seule à être partie de l'avant plein gaz et ayant maintenue une vitesse moyenne de 260 km/h malgré les embûches des traineux de pieds.

Après la course, personne pour féliciter le pilote. Les médias sont trop occupés avec le perdant. Dans les journaux le lendemain on verra en gros titre "Encore le même qui gagne" "C'est toujours les même qui ont tout." Puis on promet un dossier journalistique complet sur les problèmes et les épreuves personnelles du grand perdant pour ainsi faire d'un looser un héro.

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